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Le moulin de Nieul longtemps abandonné, doit sa restauration à une association crée par André Limoges en 1977 : il est visitable depuis les années 80. Son fils : Thierry Limoges en est le meunier : il assure tout au long de l’année le bon fonctionnement de l’ensemble et produit 27 tonnes de farine selon la tradition ancienne: de couleur crème, grâce à la présence du germe de blé, sa farine est bien sûr non blanchie, ce qui lui confère d' excellentes qualités nutritives et gustatives. Livrée aux boulangers régionaux elle peut être également achetée sur place par les visiteurs. |
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Le moulin fonctionne toujours avec sa grande roue à aubes: l' actuelle en possède 32 et fournit l' énergie nécessaire à l' entraînement des engrenages. Le débit d’eau du bief est régulé par une vanne, mais en été, pour pallier un éventuel manque, avaient été rajoutés des moteurs auxiliaires tout d’abord à vapeur aux alentours de 1915, remplacés ensuite par des moteurs diesel, et de nos jours: électriques, afin d’assurer à toute période de l’année un fonctionnement régulier. |
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Salles du Moulin | |||||||
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Tout d’abord la fosse, protégée par ses deux murets blancs, qui renferme le système d' engrenage relié à l’axe de la roue à aubes située derrière le mur; il est à remarquer que les roues dentées en bois sont imbriquées dans des roues dentées en fer : le contact de ces deux matériaux amortissant chocs et bruits, assure une lubrification autonome de l’ensemble, retardant l' usure due au frottement. Entre les deux grandes roues dentées horizontales, il en existe une plus petite verticale qui s’engrène à l’intérieur: son axe est relié aux moteurs extérieurs de relais: il existe donc un savant mécanisme de débrayage, permettant soit d' utiliser la roue principale à aubes du moulin, soit d' utiliser les moteurs auxiliaires, en fonction des besoins. |
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Puis toute l’énergie recueillie est transmise, via un système mécanique complexe et possédant une régulation, aux différents engins de la meunerie, et surtout à la meule disposée à l’étage. Jadis, avant que les grains de céréales ne soient prêts pour la mouture, ils devaient d’abord être séparés de leurs plus grosses impuretés dans un trieur muni de cylindres rotatifs diversement perforés, afin d’en ôter les débris de paille, terre, petits cailloux etc… puis ensuite séparés de leur enveloppe extérieure. |
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Le commentaire nous dévoile toute l’ingéniosité mécanique du système : comment le grain versé dans la trémie ou gros cône renversé en bois, se trouve dirigé par l'auget inclinable au niveau de l’œillard: et là, très régulièrement réparti entre la meule supérieure tournante et la meule fixe ou dormante, il est broyé. |
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Et la petite clochette ? savamment intégrée au système elle permet de prévenir ou réveiller le meunier qu’il est temps de réapprovisionner afin que jamais les deux meules ne viennent à rentrer directement en contact: d’où la nécessité de la petite chambre attenante… L' on peut voir par transparence, à travers de la vitre de la maie la mouture obtenue ; à terre sur la droite, sont déposées d’autres meules de silex qu’il convenait d’entretenir régulièrement.
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