vers accueil home
vers accueil marais poitevin
vers accueil papillons
     
 
   
     
La Maison de l' Aunis est en cours de travaux d' aménagement.
   
La Maison de l' Aunis  est installée dans une belle demeure du centre-village de Saint-Sauveur d' Aunis; elle rassemble une importante collection de différents objets traditionnels en usage au XIXème siècle.
 
   

 

 
 

Carreau de dentellière

 

La Table est dressée dans cette première salle, où plusieurs objets étonnants sont exposés, tels:

- un curieux système en bois destiné à apprendre à marcher aux jeunes enfants: la taille enserrée par une fourche articulée sur un gros piquet central fixé au sol, ils se déplaçaient tournant en rond;

- une baillotte en bourgne: sorte de conteneur en forme de cruche en paille tressée, où l' on déposait les bébés;

- ce beau carreau de dentellière, avec ses fuseaux: nous rappelant l' importance de la participation de la dentelle dans l' habillement des femmes, ou la décoration de la maison.

 
 

Les deux pièces suivantes recèlent parmi de multiples objets sous vitrine:

- des ustensiles réservés à la fabrication de gants: emporte-pièces pour la découpe de la peau, mécaniquette pour la couture...

- d' autres utilisés pour la tonte des moutons;

et concernant les costumes: un couple de mariés en habits de cérémonie datant de 1850, dont la tête de la jeune-fille est parée d' une coiffe confectionnée en ruban de dentelle nommée "capot de mariée".

 
 
Coiffe de mariée à Saint Laurent de la Prée.
 

Outre le moine disposé au-dessus d' une armoire, qui servait à réchauffer la literie grâce à son récipient central destiné à contenir de la braise,

l' on peut contempler une très intéressante et complète collection de coiffes régionales:

coiffe de Matha, coiffes de Saint-Jean d'Angély, des bonnets ruché-brodés, des canettes de mariée et de deuil, des câlines (île de Ré), des bonnets (île d' Oléron), des ballons (de Marennes-Oléron), des capots (capot marandais) etc...

 
La coiffe était, il y a cent ans, la parure féminine qui ornait ou protégeait la tête: de simple bonnet probablement fonctionnel pour ses premières utilisations, elle s' est vue embellir et devenir un accessoire de beauté démontrant tout le talent et le savoir-faire des dentellières, lingères et couturières, nécessitant une fabrication de plus en plus complexe et sophistiquée.
A l' arrivée de la première Guerre mondiale, elle a été progressivement été détrônée par le port chapeau, pouvant utiliser lui aussi des matériaux et des formes très diversifiées.
   

Cette spacieuse pièce contient nombre d' objets, véritables témoins du passé en relation avec les occupations rurales et ménagères du 19ème, on y découvre:

- le coin réservé à la laitière habillée en costume d' époque, avec ses accessoires et bidons de lait,
- celui réservé à la lavandière avec différents ustensiles utilisés autrefois, dont un carrosse lui permettant de s' agenouiller et se pencher au-dessus de l' eau pour battre le linge,
- puis de nombreux instruments aratoires qui décorent tout un pan de mur,

- un espace dédié aux instruments de mesure,
- des objets en relation avec la fabrication du pain,

- et un coin réservé au vin: avec tonneaux, bouteilles, pressoir, cuves et sarments, nous rappelant que toute la région de l' Aunis était viticole, avant que ses vignes ne soient dévastées en 1880 par le phylloxéra.

   
  Une fois lavé le linge, il convient de le repasser...

On y observe, en même temps qu'une plaquette explicative sur les diverses époques des fers à repasser:

- une superbe collection des premiers fers creux, en forme de bateau, dans lesquels l' on disposait de la braise,
qui cèdent la place ensuite à des fers plats plus maniables et légers que l' on mettait à chauffer sur une source de chaleur externe.

   

   
Premiers fers à repasser à braises.     

       
   

Dans cette dernière salle, c' est la Rochelle ancienne capitale de l'Aunis qui nous est contée, sur le thème historique plus spécifique
de la "poche de la Rochelle"

 
     
   Mémorial de la poche
   de la Rochelle

L' on retrouve en premier lieu et au travers de divers panneaux, l' histoire des quatre sièges que connut La Rochelle, depuis son passage à la couronne anglaise lors du second mariage d' Aliénor d'Aquitaine avec le roi d'Angleterre Henri II;

- puis tout le reste de la salle est consacré au récit de l' occupation allemande de la région rochelaise, en tant que zone de repli après le débarquement des alliés en juin 1944:

nombre d' articles, coupures de journaux et croquis relatent les péripéties de ce lieu stratégique où les Allemands avaient érigé côté océan: une base sous-marine au port de La Pallice, et côté terre: une enclave d' occupation large d' une dizaine de kilomètres protégée par un fossé antichar.

le siège de cette poche s' organisera à partir de septembre 1944; elle ne sera libérée que le 8 mai 1945, après d' âpres combats où des négociations avec l' ennemi ont pu malgré tout épargner les vies humaines des citoyens restés à La Rochelle, et aussi préserver les monuments de cette cité.

 
Inauguré le 7 septembre 1996 tout près de Saint-Sauveur d' Aunis, un mémorial a été élevé à la mémoire des combattants disparus lors de la libération de cette zone, avec plaques commémoratives et schémas d' occupation des sols; une maquette de reproduction en miniature de ce monument est exposée dans la dernière salle de la Maison de l'Aunis.
  vers le haut de la page