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Vouvant, magnifique bourg roman entouré de remparts est juché sur un promontoire rocheux, au pied des eaux de La Mère.
 
 

Remparts de la cité médiévale.

Si l' on choisit d' arriver en ville par le massif forestier de Vouvant-Mervent: ce dernier au XIIème siècle appartenait aux Lusignan; rattaché au domaine royal en 1694, pour enfin devenir propriété de l' état après la Révolution,

l' on découvre un paysage agréablement vallonné avec ses résineux et ses chênes: dont le chêne sessile donnant de très hauts arbres: 35m de hauteur en 200 ans, fortement recherché en ébénisterie ; cette forêt qui reste dense abrite encore à ce jour beaucoup de gibier.

Pour le tourisme, de nombreux circuits pédestres et équestres sont aménagés, escalade, vélo, promenades botaniques à loisir...

 
 

En l' an 1000, Vouvant n' était qu 'une colline boisée entourée d' eau; c' est en chassant que Guillaume V duc d'Aquitaine découvrit le site et décida de demander aux moines de l' abbaye de Maillezais d' y construire une église et un monastère: ils ne purent y élever qu 'une chapelle provisoire.

En 1190, la seigneurie apportée en dot par Eustache Chabot passa à la famille des Lusignan qui reconstruisit le château et une grande partie du mur d' enceinte; avec le souvenir de Geoffroy la Grand'Dent guerrier farouche qui lutta tantôt contre la couronne de d' Angleterre, tantôt contre le roi de France: Saint-Louis.

 

Geoffroy sans descendance, le domaine passera à une grande famille du Poitou, puis à Arthur III de Bretagne, en 1458 à Jean d'Orléans pour revenir à la couronne de France en 1694.

En contre-bas du village de Vouvant, le long de La Mère affluent de la Vendée, nous pouvons admirer dans cet espace verdoyant et pittoresque: les fortifications du village avec ces magnifiques remparts; à l' ouest, les remparts sont longés par un chemin où l' on peut se promener, et à l' extrémité du promontoire que contourne une méandre de la rivière, se dresse la tour Mélusine.

 
 

Cette tour est le donjon-vestige de la forteresse des Lusignan, soi-disant descendants de Mélusine, qui se dresse sur la place du Bail:
elle date de 1242, ses murs atteignent 3m. d' épaisseur et elle renferme deux salles superposées voûtées. Un escalier de 120 marches permet d' en atteindre le sommet haut de 36m, d' où un superbe panorama.

Un soir, après une longue chasse au sanglier, Raimondin comte de Poitou, tua accidentellement son oncle d' un coup d' épieu, alors qu' ils achevaient tous deux la bête furieuse.
Très attristé, le comte se dirigeait près de Lusignan, lorsque tout à coup une source lui apparut en même temps que les silhouettes blanches de trois dames.

L' une d' entre elles parla: c' est Mélusine, sur elle pèse une terrible malédiction: elle est condamnée à l' immortalité des fées ayant autrefois assassiné son père, à moins qu 'elle n' épouse un chevalier acceptant de ne jamais chercher à la voir le samedi, car ce jour-là, elle doit prendre un bain et ses jambes se transforment en une horrible queue écailleuse.

 
 

Raimondin, séduit par la beauté de la jeune-fille accepte de l' épouser et de respecter cette singulière particularité, car si Mélusine était découverte en cet état, elle ne pourrait plus jamais reprendre forme humaine.
Ils se marièrent, et Mélusine ayant conservé son pouvoir magique, construisit en une nuit pour son mari, le château de Lusignan; puis ils eurent plusieurs fils tous dotés d' infirmités physiques: une griffe de lion sur la joue, un oeil au milieu du front, une grande dent: Geoffroy la Grand-Dent...

Tous ces secrets et ces particularités finirent par trop attiser la curiosité de Raimondin, qui mal conseillé par son frère, finit par vouloir transgresser le pacte et découvrir le secret de son épouse: un beau samedi, il entra dans la chambre de l' enchanteresse et stupéfait découvre sa femme transformée en sirène peignant ses longs cheveux dorés.
A la vue de ce dernier, celle-ci dans un lourd bruissement d' ailes s' envola par la fenêtre, fit trois fois le tour de la ville et du château en proférant de terribles menaces à leçon de la forteresse qu 'elle avait construite, puis s' évanouit dans les airs.

Certains prétendent qu 'elle revient encore certains soirs hanter les ruines du château...

Cette histoire est relatée à la Maison de Mélusine, au sein de l' Office du Tourisme.

 
Autres curiosités à visiter
dans cet ensemble forestier:
  la ville de Mervent
le parc zoologique du Gros Roc
le parc ornithologique de Pagnolle
le château de la Citardière
la grotte du Père Montfort
le parc d' attractions de Pierre-Brune
 
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