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    |  | Acteurs 
        historiques et artistiques |  |  | 
  
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    |  |  |  |  |  Madame de Maintenon  née Françoise d'Aubigné 1635-1719
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         Le 24 novembre 
          1635, naquit Françoise d'Aubigné, 
          petite-fille du poète huguenot Agrippa d'Aubigné , à 
          la prison de Niort suite à l' incarcération de son père 
          Constant d'Aubigné.A la sortie de prison de ce dernier, la famille fit un court séjour 
          en Martinique, puis le père abandonna les siens; rentrées 
          en France la mère et la fille connurent des années difficiles.
 Vers l' âge de 12 ans, Françoise fut confiée à 
          l' une de ses tantes protestantes, puis reprise par la mère de 
          sa marraine en vue de lui donner une éducation catholique: elle 
          entra au couvent des Ursulines à Niort, puis dans un autre à 
          Paris.
 Vînt le temps 
          du mariage: la jeune-fille fut conviée 
          à un mariage d' obligation avec le poète 
          Scarron, brillant esprit, plus 
          âgé qu 'elle mais surtout handicapé. Veuve à 
          l' âge de 25 ans, elle fit la connaissance de Madame de Montespan 
          favorite du Roi Louis XIV dont elle devint 
          la gouvernante, afin d' élever en secret les enfants issus de 
          la liaison royale. |  |  | 
   
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        Puis le Roi ayant 
          pu légitimer sa descendance d' avec madame de Montespan, cette 
          dernière en compagnie des enfants et de sa gouvernante s' installa 
          à Versailles; c' est ainsi que Françoise d'Aubigné 
          fit la connaissance du Roi. Ce dernier se prenant d' amitié pour elle, décida de la 
          doter et lui acheter la terre de Maintenon : Françoise d'Aubigné 
          devint alors Madame de Maintenon.
 L' amitié 
          entre elle et le Roi se changea en amour au fil des années, et 
          après la disgrâce de madame de Montespan, et le décès 
          de la Reine de France Marie-Thérèse, le Roi l' épousa 
          en secret et en fit sa dernière compagne pendant près 
          de 30 ans.
 Madame de Maintenon 
          avait un projet qui lui tenait à coeur: celui de fonder une institution 
          pour recueillir et élever les enfants de la noblesse pauvre et 
          leur donner une bonne éducation: la ville de Saint-Cyr 
          fut choisie pour sa proximité; c' est en cet endroit que peu 
          avant la mort du Roi, Madame de Maintenon s'y retirera et y décédera 
          à l' âge de 83 ans. |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  Henri-Georges   Clouzot  1907-1977  |  |  | 
   
    |  |  |  |  
         Henri-Georges 
          Clouzot est né à Niort en 1907, 
          fils aîné de trois enfants, d' un père libraire 
          et pratiquant la photographie. En 1925 il part 
          à Paris pour ses études de droit et de politique, puis 
          très attiré par le milieu de l' écriture, du théâtre 
          et cinéma, il entrera au service de producteurs en particulier 
          allemands et collaborera au montage des scénarios de plusieurs 
          films.De retour à Paris en 1934, il lutte contre une maladie pulmonaire 
          l' obligeant à un repos forcé de quatre années 
          qu' il mettra à profit en cultivant son don pour l' écriture 
          et la lecture.
 Il guérit 
          et peut se remettre au travail; en 1941 il entre à la maison 
          de production Continental, signe deux scénarios à succès, 
          puis décide de passer metteur en scène. Ce sera le début d' une suite d' excellents 
          films tels: l'Assassin habite au 21, le corbeau, le célèbrissime 
          quai des Orfèvres en 1947, le salaire de la peur en 52, les diaboliques 
          en 54, le prisonnier en 68 ...
 Mais fin 1976, 
          Clouzot retombe malade et malheureusement décédera subitement 
          le 12 janvier 1977. |  |  | 
   
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    |  |  |  |  Ernest  Perrochon 
       1885-1942  |  |  | 
   
    |  |  |  |  
         Ernest 
          Perrochon est né en février 1885 au village de Courlay 
          proche de Bressuire dans les Deux-Sèvres, dans une famille de 
          tradition protestante; il suit sa scolarité à l' école 
          publique et la termine premier de sa promotion à l' école 
          Normale de Parthenay.En 1903, il devient instituteur adjoint 
          à Courlay et l' année d' après enseigne le français 
          à Partenay; son service militaire terminé, il se marie 
          en 1907.
 Très doué 
          pour les lettres, il publie à Niort en 1908 l' année de 
          naissance de sa fille, son premier recueil de poèmes: Chansons 
          alternées puis un second: Flûtes et bourdons, sur les thèmes 
          de la condition paysanne, enfance et difficultés sociales au 
          début du XXème siècle.En 1913 c' est la 
          parution de son premier roman: Les 
          creux de Maisons sur la misère paysanne; puis 1914 vient la guerre: 
          départ au front et premiers problèmes de santé.
 Rapatrié à Parthenay Ernest Perrochon continue son oeuvre 
          littéraire avec Le Chemin de Plaine: l' histoire d' un instituteur 
          de campagne, puis Nêne qui obtiendra le prix Goncourt en 1920.
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    |  | Renonçant 
        à sa carrière d' enseignant au profit de la seule d'écrivain, 
        il s' installe à Niort et publie en 1922 La Parcelle 32: premier 
        tome d' une série de trois sur l' histoire du monde paysan à 
        la fin de la première guerre mondiale, puis Les Ombres: sur fond 
        de guerres de Vendée et de religion et Les Gardiennes: ou le courage 
        des femmes seules après le départ de leurs maris au front.Les romans se succèdent avec Bernard l'Ours en 1927 qui sera le 
        second tome de La Parcelle 32 puis paraîtra le Livre des quatre 
        saisons en 1929 couronné par l' Académie Française.
 
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    |  | Les 
        enfants ne seront pas en reste, Ernest Perrochon tout en poursuivant la 
        création de nombreux autres ouvrages dont Marie-Rose Méchain, 
        L'Eau courante: 3ème tome de La Parcelle 32, édite en 1930 pour les élèves des cours élémentaire 
        et moyen, les Contes des 101 matins et Au point du jour.
 Deux romans feront suite en 1933 et 34 sur les guerres de Vendée: 
        Barberine des genêts et Les Endiablés puis en 19 36 Milon: 
        sur fond de guerres de religion.
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    |  | Pour 
        les enfants de cours moyen il poursuit ses écrits en 1935 avec: 
        Les yeux clairs et à L'Ombre des Ailes où un papa aviateur 
        sauve un concurrent anglais, puis en 1938 et 39: les livres de Nicolas 
        et Nicolette au Bois Charmant, et Tap-Tap et Bilili pour le cours élémentaire.En 1939 c'est la parution de Babette et ses frères, suite de Barberine 
        des genêts.
 De 1940 à 1942, il cesse d'écrire et refuse de coopérer 
        avec les Allemands nazis qui interdisent la parution de certains de ses 
        livres; menacé par la Gestapo il décédera d' une 
        crise cardiaque en Février 1942
 Son dernier roman: Le chanteur de Villanelles suite de Milon, clôturera 
        une importante oeuvre littéraire consacrée 
        à la vie rurale, la condition humaine et l' histoire de sa province.
 |  |  | 
   
    |  |  | Acteurs  
      politiques |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  |  |  |  | 
   
    |  |  | Ludovic   Martin-Bastard 
       1835-1915 |  |  | 
   
    |  |  Né 
        à Niort en 1835, 
        d' une ancienne famille niortaise.Maire de la ville fin 18ème, début 
        19ème siècle pendant 24 années, il fit édifier 
        par l' architecte Georges Lasseron plusieurs monuments dont le remarquable 
        hôtel de ville style renaissance inauguré en mai 1901, situé 
        en haut de la rue Thiers.
 |  |  | 
   
    |  |  | Emile  Marot 
       1857-1952 |  |  | 
   
    |  |  Né 
        à Niort en 1857 
        d' une ancienne famille niortaise.Devenu ingénieur au terme de ses études, 
        il rejoint l' entreprise industrielle familiale spécialisée 
        dans les trieurs agricoles qui avait été lancée par 
        son père.
 Il participe activement à la vie économique de sa région 
        en créant la chambre de Commerce des Deux-Sèvres en 1900.
 Conseiller municipal, il sera Maire de Niort 
        de 1904 à 1908, entrecoupant les mandats de Ludovic Martin-Bastard, 
        mais bien que conseiller général puis député, 
        il se consacrera essentiellement au développement économique 
        de son département.
 |  |  | 
   
    |  |  | Henri  de 
      La Porte  1880-1924 |  |  | 
   
    |  |  
        Né 
          à Paris en juin 1880 
          d' un père ayant été deux fois député 
          radical-socialiste des Deux-Sèvres.A la fin de ses études, il se lancera dans le journalisme;
 puis adhérant aux convictions politiques de son père, 
          il créera le journal populaire de l' ouest en 1903 
          et unifiera 
          les diverses formations 
          politiques socialistes en 
          les regroupant en un parti socialiste unifié des Deux-Sèvres, 
          dont il prendra la tête.
 Il continuera 
          sa vie politique 
          en étant tour à tour Conseiller 
          général, Maire et se présentera aux élections 
          législatives de 1906 et 1912 où il sera élu au 
          premier vote.
 Mobilisé en 1915, il reviendra de la guerre, mais quittera définitivement 
          la scène politique à la suite d' un échec électoral 
          en 1919. De retour à Paris, il y décédera en septembre 
          1924.
 |  |  | 
   
    |  |  | secteur  
      économique |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  |  |  |  | 
   
    |  |  | Chamoiserie 
      et ganterie |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  
        C' est 
          une activité qui remonte déjà au XIVème 
          siècle, les artisans se livrant déjà au 
          travail de la draperie et de la chamoiserie, recevant des peaux de l' 
          Europe du Nord et du Canada. La chamoiserie consistait à tanner les peaux de mouton à 
          l' huile de poisson après ponçage et blanchiment afin 
          d' obtenir une texture douce et lavable que l' on pouvait travailler 
          ensuite pour la confection de différents vêtements.
 Théophile 
          Boinot racheta tout d' abord différentes affaires de chamoiserie 
          de Niort puis ses fils début 1900 développèrent 
          l' extension de l'usine familiale en y incorporant une branche ganterie 
          qui en 1930 fournissait 20% de la production française.La crise mondiale de 1929 et le seconde 
          guerre mondiale touchèrent de façon importante l' économie 
          de l' entreprise qui exportait beaucoup vers l' Allemagne et l' Europe 
          de l' est.
 |  |  | 
   
    |  |  |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  | 
   
    |  | L' 
        usine réussit malgré tout en se diversifiant, à traverser 
        ces difficiles périodes en ayant employé jusqu'à 
        30.000 personnes; malheureusement entre l'évolution de la consommation 
        qui fit des peaux de chamois et des gants des articles moins consommés 
        que par le passé, l' apparition de nouveaux textiles et la concurrence 
        des pays étrangers, l' entreprise dut se résigner à 
        fermer ses portes; ainsi disparut une partie de cette traditionnelle activité. 
         |  |  | 
   
    |  |  | Industrie 
      de l'automobile et du cycle |  |  | 
   
    |  |  
        C' està 
          la fin du XIXème siècle que Gaston 
          Barré s' 
          implanta à 
          Niort comme loueur et fabriquant de cycles. La voiture automobile faisant 
          son apparition, Gaston Barré décida de se lancer dans 
          la fabrication de véhicules à moteur, les châssis 
          et carrosseries étant conçus sur place, mais les moteurs 
          provenant d' autres usines.L' entreprise connut son succès, fabriquant même pendant 
          la guerre des véhicules pour l' armée.
 Malheureusement la reprise d' après-guerre fut difficile, se 
          dessinait la concurrence de grands constructeurs qui amenèrent 
          l' entreprise Barré à fermer ses portes en 1930.
 |  |  | 
   
    |  |  | Industrie 
      de trieurs |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  
        L' idée 
          de cette fabrication a été due à une personnalité 
          niortaise, puis reprise par deux entreprises spécialisées 
          dans les machines; ainsi Jacques-Alfred Clert obtint en 1864 un brevet 
          de trieur à blé: La maison Clert 
          naquit et se vit récompensée par plusieurs médailles 
          lors d' expositions. En 1904, Georges 
          Biscara prit la suite de l' entreprise diversifiant l' activité 
          de triage: trieurs à café, trieurs à fourrage afin 
          de varier la production et en faciliter l' exportation à l' étranger; 
          puis sous André Biscara vice-président de la chambre de 
          Commerce des Deux-Sèvres et son fils, l' usine fabriquera même 
          d' autres pièces métalliques pour différentes sociétés. Mais dans les années 
          60, d' autres industriels eurent l' idée d' installer directement 
          des trieurs sur les moissonneuses-batteuses; l' évolution du 
          marché et la disparition de leurs partenaires économiques 
          acculèrent l' entreprise Clert à la fermeture. |  |  | 
   
    |  |  |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  | 
   
    |  |  | Transports |  |  | 
   
    |  | Landry 
        Brivin fils 
        de notaire vendéen, eut l' idée de fonder à Niort 
        en 1921 une société de transport de voyageurs et relier 
        entre eux et vers Niort plusieurs villages du département qui ne 
        bénéficiaient pas de moyens de communication réguliers.Bientôt l' ensemble des lignes fut réalisé améliorant 
        les échanges économiques et humains de la région; 
        puis une extension de transport de marchandises des établissements 
        Brivin fut même crée qui sillonna toute la France.
 Malheureusement, la généralisation de la voiture automobile 
        particulière freina l' activité de l' entreprise et l' acculaà 
        la fermeture en 1978.
 |  |  | 
   
    |  |  | Huiles 
      industrielles |  |  | 
   
    |  |  
        Frédéric 
          Christol 
          polytechnicien créa en 1912 à Niort une entreprise d' 
          huiles industrielles, destinées plus spécifiquement à 
          cette époque aux machines des laiteries coopératives.Il fit la connaissance d' un collègue Martial 
          Béguier sur le front pendant la guerre de 14-18 et lui 
          proposa de travailler avec lui; de retour en France, ils se réunissent 
          et le décès de Frédéric Christol en 1928 
          amènera son collaborateur à monter seul la Société 
          Christol avec un certain nombre des participants.
 Pendant la période 
          d' occupation puis d' après- guerre 39-45, la société 
          se tournera plutôt vers une production de droguerie en gros, puis 
          reprendra vers 1953 ses activités autour de la fabrication des 
          graisses et lubrifiants pour l' industrie, ainsi que l' élaboration 
          d' une huile pour les véhicules.L' entreprise se rapprochera ensuite de la société Shell 
          qui finira par en prendre le contrôle, mais de cette création 
          subsistera le nom de Christol-grease dans les entrepôts et celui 
          des établissements Christol comme gestionnaire de patrimoine 
          immobilier.
 |  |  | 
   
    |  | Et 
       maintenant |  | 
   
    |  |  |  
        Même s' il 
          reste une activité autour de la traditionnelle chamoiserie et 
          ganterie, d' autres industries dominent: industrie lourde du bois : 
          contre plaqués, panneaux, industries électromécaniques, 
          électroniques et chimiques, fabrication de machines-outils, appareils 
          de chauffage, et industrie textile. Niort est devenu 
          également un centre tertiaire dynamique: avec l' implantation 
          des sièges sociaux de plusieurs grandes mutuelles françaises: 
          Maif, Macif etc.. |  |  | 
   
    |  |      |  |  | 
   
    |  |  |  |  | 
   
    |  |       |  |  |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  | 
   
    |  |  |  |  |  |  |  |  |