marais desséché: agriculture

Ces Marais qui ont été asséchés au fil du temps, sont depuis 1980 un lieu de culture céréalière intensive.

Devant les contraintes du marché agricole moderne et le souci de rendre leurs exploitations rentables, les agriculteurs ont remembré leurs domaines en de grandes surfaces cultivables; malgré le fait qu' ils doivent jongler sur des périodes de travail plus courtes, et investir dans du matériel plus puissant et onéreux,
les cultures les plus communément rencontrées sont:

- le colza: plante herbacée annuelle de la famille des crucifères, cultivée pour ses graines riches en protéines et en huile, et qui peut servir accessoirement de fourrage vert au printemps;

- pour les céréales: essentiellement le maïs, et le blé dur servant principalement à la production de farine pour la fabrication de pâtes et semoules,

- la luzerne: plante fourragère de la famille des légumineuses, l' une des plus nutritives, riche en protéines, minéraux et vitamines.
cette plante peu exigeante en eau, aux jolies petites fleurs violettes ou parfois blanches fleurissant au printemps et été, présente la particularité d' avoir sur ses racines des nodosités contenant des bactéries capables de fixer l' azote de l' air sous forme de molécules organiques,
ce qui diminue d' autant l' apport extérieur d' un engrais azoté, et fait bénéficier le sol sur lequel elle a été cultivée d' un enrichissement azoté, dont pourra bénéficier une plante lui succédant.
Elle sert pour le pâturage, l' ensilage et le fourrage des animaux de ferme, et les abeilles butinent ses fleurs, fournissant un délicieux miel.

Le tournesol, introduite par les Espagnols au XVIème siècle, est une grande plante oléagineuse de la famille des composées, cultivée essentiellement pour ses graines à partir desquelles l' on extrait de l' huile comestible,
l' huile non raffinée participe à la production des bougies et savons
les tourteaux: résidus solides récupérés à la suite du pressage, sont utilisés pour l' alimentation du bétail.

Ses magnifiques fleurs jaunes auto-fertiles colorant si agréablement les champs lors de la floraison, introduisent une touche de gaité dans la campagne vendéenne.

Dans les grandes plaines, l' on trouve assez peu de grandes prairies car l' élevage intensif est moins rentable et beaucoup plus contraignant:
la vache laitière nécessitant également une nourriture à grand apport d' énergie, il faut également veiller à entretenir clôtures, chemins, fossés, digues, surveiller le niveau d' eau etc...

Malgré les aides financières accordées par l' Etat aux agriculteurs, encore faut-il qu'elles soient ajustées pour permettre le retour à des parcelles de prairies naturelles, et malgré l'important rôle d' initiateur et de coordinateur du syndicat mixte du Parc du Marais, l'objectif est difficile à atteindre: toutefois certaines fermes choisissent d' élever des bêtes en plus de leurs surfaces cultivées, témoin cette magnifique jument mulassière et son poulain.

Magnifique moulin à vent que l'on peut visiter
et en état de fonctionnement.

Un clin d'oeil sur le passé, avec ce magnifique moulin à vent, témoin de l'importance que les céréales ont toujours eu dans la région:

l' on voit autour des fermes de nombreux restes en pierre de la partie "tour" du moulin, mais des moulins anciens entiers en parfait état, avec encore ses ailes équipées de la toile, on cherche... moulin de La Motte.

- et des gîtes, fermes-auberges voient le jour se tournant vers le tourisme et faisant découvrir aux visiteurs les richesses de leur Marais.

Rêvons, tandis que le soleil glisse doucement au pied de l'arbre...

	Ces Marais qui ont été asséchés au fil du temps, sont depuis 1980 un lieu de culture céréalière intensive.
	Devant les contraintes du marché agricole moderne et le souci de rendre leurs exploitations rentables, les agriculteurs ont remembré leurs domaines en de grandes surfaces cultivables; malgré le fait qu' ils doivent jongler sur des périodes de travail plus courtes, et investir dans du matériel plus puissant et onéreux, les cultures les plus communément rencontrées sont: - le colza: plante herbacée annuelle de la famille des crucifères, cultivée pour ses graines riches en protéines et en huile, et qui peut servir accessoirement de fourrage vert au printemps; - pour les céréales: essentiellement le maïs, et le blé dur servant principalement à la production de farine pour la fabrication de pâtes et semoules,	Champ de colza

	- la luzerne: plante fourragère de la famille des légumineuses, l' une des plus nutritives, riche en protéines, minéraux et vitamines. cette plante peu exigeante en eau, aux jolies petites fleurs violettes ou parfois blanches fleurissant au printemps et été, présente la particularité d' avoir sur ses racines des nodosités contenant des bactéries capables de fixer l' azote de l' air sous forme de molécules organiques, ce qui diminue d' autant l' apport extérieur d' un engrais azoté, et fait bénéficier le sol sur lequel elle a été cultivée d' un enrichissement azoté, dont pourra bénéficier une plante lui succédant. Elle sert pour le pâturage, l' ensilage et le fourrage des animaux de ferme, et les abeilles butinent ses fleurs, fournissant un délicieux miel.

	Le tournesol, introduite par les Espagnols au XVIème siècle, est une grande plante oléagineuse de la famille des composées, cultivée essentiellement pour ses graines à partir desquelles l' on extrait de l' huile comestible, l' huile non raffinée participe à la production des bougies et savons les tourteaux: résidus solides récupérés à la suite du pressage, sont utilisés pour l' alimentation du bétail. Ses magnifiques fleurs jaunes auto-fertiles colorant si agréablement les champs lors de la floraison, introduisent une touche de gaité dans la campagne vendéenne.
Dans les grandes plaines, l' on trouve assez peu de grandes prairies car l' élevage intensif est moins rentable et beaucoup plus contraignant: la vache laitière nécessitant également une nourriture à grand apport d' énergie, il faut également veiller à entretenir clôtures, chemins, fossés, digues, surveiller le niveau d' eau etc... Malgré les aides financières accordées par l' Etat aux agriculteurs, encore faut-il qu'elles soient ajustées pour permettre le retour à des parcelles de prairies naturelles, et malgré l'important rôle d' initiateur et de coordinateur du syndicat mixte du Parc du Marais, l'objectif est difficile à atteindre: toutefois certaines fermes choisissent d' élever des bêtes en plus de leurs surfaces cultivées, témoin cette magnifique jument mulassière et son poulain.		Superbe jument mulassière et son poulain, patrimoine du Marais poitevin, en cours de réhabilitation.

Magnifique moulin à vent que l'on peut visiter et en état de fonctionnement.	Un clin d'oeil sur le passé, avec ce magnifique moulin à vent, témoin de l'importance que les céréales ont toujours eu dans la région:
	l' on voit autour des fermes de nombreux restes en pierre de la partie "tour" du moulin, mais des moulins anciens entiers en parfait état, avec encore ses ailes équipées de la toile, on cherche... moulin de La Motte.
	*Diversification*
Les agriculteurs très attachés à leur Marais font preuve d' imagination et d' innovation pour pouvoir continuer à vivre de leurs exploitations: ils tentent de diversifier leur production: aux alentours de Vix, c' est la production de melon implantée depuis au moins un siècle et la culture des cucurbitacées qui est la spécialité du secteur, - vers le Gué-de-Velluire, l' on trouve des champs de fleurs, pour la coupe fraîche ou transformées en bouquets de fleurs séchées grâce à un traitement dans des séchoirs spéciaux, - vers Sansais, certains fermiers élèvent des chèvres, d' autres lapins, chevaux...

- et des gîtes, fermes-auberges voient le jour se tournant vers le tourisme et faisant découvrir aux visiteurs les richesses de leur Marais. Rêvons, tandis que le soleil glisse doucement au pied de l'arbre...