La
discrète loutre, mammifère carnivore aquatique de la famille
des Mustélidés, est devenue particulièrement rare depuis
1950 en France, aussi est-elle protégée depuis 1976... l' on
espère la remontée de ses effectifs dans le Marais Poitevin.
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La
loutre:
d' une taille variant entre 1 m25 et 1 m05, à la fourrure gris-brunâtre
et gorge chamois, est parfaitement adaptée à son biotope:
marais, rivières, étangs...
sa morphologie
élancée fait d' elle une excellente nageuse, avec ses
pattes palmées, griffes puissantes et sa queue vigoureuse lui
servant à se propulser et à se guider: ce qui la rend
particulièrement vive et agile;
voyant très
bien sous l' eau, pouvant plonger longtemps, cela lui confère
toutes les qualités nécessaires pour attraper poissons
ou grenouilles qui constitueront la majeure partie de son alimentation,
avec un goût particulier pour les anguilles.
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Difficile à débusquer, vivant plutôt la nuit, elle
se trahit essentiellement par les traces qu' elle peut laisser derrière
elle: empreintes de pattes sur les berges ou déjections, d' autant
qu' elle semble se déplacer facilement sur un vaste territoire;
elle se cache dans
la végétation dense des fossés ou dans ses terriers
nommés catiches dont elle a pris soin de placer
l' entrée sous le niveau de l' eau.
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La
loutre n' est pas un animal très prolifique, puisque la femelle
élève en général une portée de 2
ou 3 petits par an, qui nécessitent une période d' apprentissage
auprès de leur mère relativement longue: de 4 à
6 mois,
c' est pourquoi
les effectifs mettent un certain temps à se reconstituer...
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La loutre grande consommatrice de poissons s' est beaucoup raréfiée
suite à la pollution des cours d' eau, l' aménagement
de zones détruisant son habitat, du piégeage pour sa fourrure
et des collisions nocturnes avec les véhicules;
souhaitons
que toutes les dispositions prises pour sa préservation, nous
permettent d' en observer plus souvent.
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