La
mauvaise saison arrivant, c' est au tour du Marais de reconstituer ses
réserves en eau... |
Pas
toujours très sympathique quand il pleut, mais malgré
le désagrément procuré, sans eau, point de vie... |
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Le Marais a son charme durant cette période: bien sûr,
tout le côté végétation luxuriante disparaît
mais la hauteur de l' eau globalement souvent plus haute change le paysage:
la Sèvre niortaise bien calme et stable en été
reprend sa configuration de fleuve dynamique dont le niveau fluctue
très rapidement, avec un fort courant lorsqu' elle se vide dans
l' océan, La gestion de l' eau, grâce à tous les systèmes barrages-écluses, dont le fonctionnement est automatisé, est extrêmement précise et pare en général à toute situation normale. Mais il arrive parfois, que l' accumulation de fortes précipitations durables et les grandes marées, empêchent le Marais de se vider... |
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Ce type d' image reste assez exceptionnel de nos jours et des phénomènes de cette amplitude rarement enregistrés, car depuis 1980, de nombreux grands chantiers ont été réalisés en commençant par le désenvasement de l' estuaire de la Sèvre et certaines portes d' écluses, ainsi que le curage de nombre de fossés pour faciliter l' écoulement des eaux. |
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L' eau cette année-là avait même visité plusieurs maisons en bord de Sèvre... Par contre jadis, phénomènes de ce genre étaient courants, et la pendule comtoise de la Maison de la Meunerie à Nieul garde encore le souvenir de grandes crues. |
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